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Critique de Chasseurs de ptérodactyles

par Lauriane le ven. 28 oct. 2011 Staff

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Il faut parfois savoir faire fit de ses préjugés au risque de passer à côté de bonnes surprises ! Attention, décollage, 40 pages seulement, un grand format que l’on retrouve généralement dans les quotidiens papiers auxquels Brendan Leach ne manque pas de faire référence dans l’intérieur de ses couvertures…Du noir, du blanc, du gris… Une courte chronique donc. Intense, gracieuse, surprenante et prenante. Nous plongeons en plein cœur de New York, en 1904, à bord de la montgolfière d’Eamon Sullivan, l’aîné d’une famille irlandaise de chasseurs de ptérodactyles (de père en fils). Star local, ses récentes sorties et chacun de ses exploits font systématiquement la une des quotidiens, au grand dam de son benjamin, Declan, qui n’occupe qu’un poste de surveillance en haut d’une tour de guet. Jalousie ? Pas que. Car au fond, Declan semble perturbé à l’idée d’exterminer les derniers représentants de l’espèce des dinosaures volants. En 40 pages seulement, une histoire finement construite tant dans la trame que dans la psychologie des personnages ! Soulignons également l’univers steampunk de l’histoire (des montgolfières de combat, des bonnets d’aviateurs en cuir aux grosses lunettes, le harponnage des dinosaures...) et son graphisme (le coup de crayon utilisé pour les personnages et ptérodactyles est assez sec, incisif quand les immeubles et montgolfières semblent davantage travaillés) des plus réussis. J’ai passé un bon moment dans cette montgolfière. Bref mais intense. Et puis j’ai été éjectée de cette BD comme j’avais été happée à son entrée (une fin un tantinet brutale qui colle bien à l’ensemble). Un second tome est-il envisagé ?

En bref

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