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Critique de Canardo #20

par vedge le sam. 5 nov. 2011 Staff

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Ouvrir un Canardo, c’est se trouver au cœur d’une fable de la fontaine. Des animaux montrant les traits, les misères et les faux pas de la race humaine, avec la distanciation que procure leurs visages et leurs corps d’animaux. Mais nul n’est dupe très longtemps et les fables frappent toujours fort et juste. Les femmes sont fatales et arborent souvent, anachronisme du temps présent, des fumes cigarettes. A quand d’ailleurs l’interdiction d’une publicité aussi manifeste dans les BDs (joke of course) ? Mais je m’égare … On apprend dans ce tome que la loi et l’ordre virent plutôt à hors la loi et désordre, que les boucs émissaires sont bien choisis et que notre Colombo aux airs de dilettante revenu de tout, possède, en plus de son sex appeal , un cerveau en parfait état de fonctionnement malgré l’alcool. C’est plutôt une bonne nouvelle au bout de 20 tomes. Au final, l’amour triomphe de toutes les embûches et petites cases dans lesquelles chacun doit rentrer et c’est là aussi plutôt une fin optimiste à un opus qui reste d’histoires et d’humour noirs. Le dessin, sans surprise, est et décrit le monde dans lequel l’inspecteur évolue. En bref : Enquête noire et désabusée dans le plus pur style du Colombo des gallinacées sur un dessin attendu mais toujours efficace.

En bref

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