Il est assis, dans un confort tout relatif. Il est passé, a vu, a su. A su qu’il devait s’arrêter. Il s’est donc installé, aussi confortablement qu’il pouvait. Il a sorti son carnet, sa palette et un gobelet. Ses mains se sont activées et sur une page blanche ont a jamais marqué ce motif qu’il a pris le temps d’observer. N’avez-vous jamais remarqué cet homme, maladroitement installé, qui trempait son pinceau jusque dans un fond de verre, un reste de thé ? Plus d’un artiste nous a déjà livré une partie de ses carnets de route, de voyage. Mais s’il est évident ici que bien des endroits ont été visités, que l’artiste est un routard, il est aussi important de souligner que les commentaires qu’il livre avec ses dessins, écrits sur l’instant ou bien après, laissent entrevoir bien plus ses pensées, sa vie personnelle et tréfonds de son âme que ses anecdotes passées. Les pierres et la nature ont sa préférence, tout du moins dans ce carnet. J’ai découvert un ZEP que je n’aurais pas soupçonné. Ses aquarelles sont parfaitement exécutées et possèdent grâce aux mots une intensité particulière.