« De l’or, beaucoup d’or » clôt un cycle mais laisse la porte ouverte à d’autres aventures. En délivrant sa sœur, Elinor a découvert qu’elle avait une clé passe-partout lui permettant d’atteindre le monde doré, lequel permettait d’atteindre tous nos rêves. Mais c’est dans un monde peuplé de milliers de malveillants qu’elle et ses amis débarquent ! En prenant la poudre d’escampette, ils croisent un unicorne rose (sorte de «Petit Poney » rose bonbon à corne) qui suivant leur fuite, les entraîne vers une échappatoire salutaire à la rencontre des deux petites boules de poil bleue et rose qu’Elinor a rencontrées à son arrivée… Sur un rythme toujours aussi enlevé, nous retrouvons notre petite bande qui évolue dans un univers très coloré, pétillant, empli de bonne humeur. A destination des plus jeunes, la trame très classique et sans surprise est servie par des dessins ronds et agréables, des couleurs pleines de peps, un rythme endiablé. Deux ou trois petites leçons de morale en prime : "l’argent ne fait pas le bonheur" et "la méchanceté naît souvent de la solitude"…parachèvent ce diptyque. Celui-ci, cependant, laisse sur sa fin car il n’utilise pas les potentialités de l’univers qu’il crée en zappant d’un monde à l’autre. Mais peut être était-ce là une entrée en matière, pour planter les décors, appâter le lecteur et présenter (très succinctement) les personnages et que les cycles à venir laisseront la part belle à une aventure dans tout au plus un ou deux mondes parallèles les explorant davantage…L’avenir nous le dira. Ce titre fait partie des albums nominés au titre de la sélection jeunesse du 39e Festival d’Angoulême.