Erika change d’école. Elle explique à ses nouveaux camarades les événements qui l’ont conduite de ce côté de la rivière ou plutôt comment elle a été renvoyée de l’école élémentaire Lewis... Elle venait d’avoir un chien, Neptune, alors forcément, le temps de faire connaissance, son petit frère Patrick et elle ont raté le bus scolaire. Pour ne pas arriver trop en retard, ils ont dû se rendre à l’école à pied. Ce fut une marche interminable. Soudain, un violent ouragan s’est abattu sur la ville, suivi d’une grosse tempête qui l’inonda. La ville…Heureusement, une providentielle barque leur permit d’en réchapper avec Neptune, son chien, qui les avait suivis et rejoints à l’école… Ah ! Les mots d’excuse ou autres justifications prononcés par les enfants (…) sont parfois si romanesques qu’il faudrait en faire un livre…Du cochon d’inde qui a dévoré le devoir maison de mathématiques en passant par la rédaction qui s’est malencontreusement envolée par la fenêtre en pleine relecture…Pas de bol ! Il n’y a peut être que les enfants pour adhérer à leur vraisemblance. Naïveté quand tu nous tiens…L’histoire d’Erika est de cet acabit : brodée, enrubannée, vivante et captivante pour son auditoire en somme. Probablement que l’auteur s’est inspiré de son quotidien d’enseignant…Allez savoir. Les dessins aussi présentent un graphisme sobre et enfantin tant dans les traits que dans les remplissages. Ce n’est pas désagréable, au contraire. Se lit comme une rédaction d’élève de l’élémentaire. Les images en plus et les erreurs en moins.