« Si vis pacem, parra bellum » : si tu veux la paix, prépare la guerre. C’est la devise du Mossad, les services secrets israéliens, et ils s’appliquent plutôt bien à la série. De la situation critique dans laquelle on avait laissé les protagonistes et le Mossad en fin de premier tome, ils arrivent, par un machiavélisme consommé et un peu de chance, à retourner le sort en leur faveur. Bien construit, ce deuxième tome profite de la connaissance géopolitique bien actualisée (soulèvement des pays arabes) du scénariste pour proposer une vision souterraine du monde et de son fonctionnement. On nous présente ces acteurs de l’ombre, leur rôle, leurs missions et leur permission de tuer. Est-ce le reflet de l’exacte réalité ou une extrapolation ? A vous de vous faire votre propre opinion. Le dessin s’améliore dans ce tome tout en restant classique et sage dans sa forme et sa mise en page. La trajectoire de la série est montante, le sujet maîtrisé, un bon moment de lecture et de détente.