Ou quand Jack London (ou Nicolas Vanier) s’allie à un duo familial de talent, les frères Stalner, pour nous faire vibrer, angoisser, vivre, dans le froid mordant et le quotidien cruel de ce grand nord qui détruit bien des illusions, bien des rêves, de fortune et de découverte d’or.
La suite des aventures de Matt se placent sous le signe de son acclimatation relative aux réalités de la nature hostile dans ces contrées glaciales sans pour autant qu’il occulte ses projets d’enrichissement par la découverte d’or dans les rivières.
Au dessin, on retrouve la patte Stalner, dans ces cases léchées, ces héros blondinets aux yeux verts et cette sensation de froid et d’urgence si bien rendue.
Quelque chose comme une ligne claire expressive, qui vogue d’atmosphère interlope en grands espaces avec la même réussite illustrative et un bon sens du rythme et du suspens.
Côté scénario, l’œuvre de Nicolas Vanier rappelle les romans de Jack London
Ces aventuriers intrépides, soumis aux rigueurs et aux caprices de la nature et qui ne peuvent le plus souvent compter que sur eux-mêmes, sur leur force intérieure.
La frontière est étroite entre le conquérant d’hier et le désespéré de demain et la majorité d’entre eux perdra tout.
Une histoire rude mais romancée, de ces aventuriers qui ont quitté leur quotidien finalement acceptable pour tenter l’aventure de l’or, avec un maigre espoir de gain et de retour.
En bref
7
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