Le nom de la série lui-même ayant un double sens, pas étonnant que tome après tome, nous soyons plongés dans des histoires d’espionnage complexes et parfois, comme cet album, inextricables.
En effet, à la fin du diptyque formé des tomes 6 et 7 on n’est pas sûr d’avoir compris ni l’objectif ni le positionnement des acteurs du drame d’espionnage qui se noue.
Dommage, car je trouve la série plutôt sympathique, autour du personnage central un François Pignon attachant et catalysant les ennuis et les déconvenues sentimentales.
Voilà donc notre Patrick Plomb plongé dans un imbroglio autour du passage à l’Est d’un pilote et de son MIG, passage orchestré par les barbouzes américaines et françaises mais dont on a du mal à préciser qui tire les ficelles dans ce jeu de billard à mille bandes.
Le dessin classique est précis et bénéficie d’une mise en couleur originale qui lui permet de multiplier les atmosphères et les rendus.
Une histoire plus simple aurait permis de gagner en lisibilité et en efficacité.
En bref
5
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