Ce tome 4 clôt le cycle qui décrit l’histoire douloureuse et compliquée de deux familles d’avocats, dont une famille juive, qu’un concours de circonstances a séparées et qui se vouent à des générations d’écart une haine farouche.
Cet opus est aussi celui de la reprise du dessin par Ponzio, après le décès de Paul Gillon le 21 mai 2011. Ce dernier avait mis son immense talent au service de cette fresque historique et judiciaire.
Un moyen de saluer son œuvre est certainement de la poursuivre, mais difficile de passer après un tel maître de la BD.
Je note une différence importante entre les premières planches, qui donnent trop l’impression de photos retouchées et où l’on perd l’impression de réalisme des premiers tomes, et la fin de l’ouvrage.
Petit à petit le dessin s’attache aux personnages et au ressenti plutôt qu’à la simple représentation stricto sensu, et les deux dernières planches ont une vrai filiation artistique avec le travail de Paul Gillon.
L’histoire se poursuit dans ce tome 4 sans rebondissement majeur et avec un happy end à l’américaine.
Au global un tome 4 un peu en dessous du très bon niveau de la série que je conseille dans son ensemble.
En bref
5
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