Vagabondage supposé de l’auteur en période de création de l’œuvre que l’on lit, cet ouvrage nous offre un espace gigogne.
Nous sommes spectateurs de spectateurs.
Nous ouvrons une BD dont chaque case renferme un tableau qui n’est selon l’auteur qu’une autre case.
Nous visitons en dessin quasi animé la prolifique collection du Louvre dont la BD propose des reproductions dessinées de peintures et de dessins.
A l’infini, tout est représentation de représentation; Y compris dans les dialogues à multiples sens.
L’œuvre est belle. Comme un musée que l’on feuillette.
Les dessins, souvent à peine colorisés, sont des esquisses d’œuvres d’art.
Mais où est l’âme de l’ouvrage dans cet empilement de miroirs qui se renvoient à eux-mêmes des reflets de réalité ?
Une traversée du Louvre racontant une simple visite du Louvre.
Un égarement trop bien léché qui au-delà de son rendu visuel superbe, a perdu toute spontanéité.
En bref
5
Qu'avez-vous pensé de cette critique ? 0 0
Laissez un commentaire
Commentaires (0)