Cela commence par l’affirmation étrange d’un homme qui nous dit avoir sauvé le monde, par la création d’une noosphère formée de l’entrelacs, de l’interconnexion de l’interdépendance des rêves.
Un homme étrange et pourtant anodin, intemporel et à la fois si lié au temps qu’il est devenu horloge (an)atomique pour ses contemporains.
Repère dans leur quotidien, son absence devient un manque effroyable.
L’histoire semble à la fois simple et extraordinaire.
Avec beaucoup de poésie, elle nous renvoie à nos propres peurs et à nos propres manques.
Le dessin lui aussi est poème.
Esquisses à peine colorisées, il nous guide au travers de visions oniriques de la réalité, oscillant entre hommes poissons et hommes oiseaux.
C’est un moment de lecture intemporel ; comme saisi d’un rêve et qui veut nous y ramener.
Un doux moment de flânerie, de réflexion non moralisatrice qui nous laisse à la fin devant une porte à ouvrir.
En bref : Un beau conte, un doux rêve, un interlude émouvant.
En bref
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