Ce second tome est puissant et riche.
Le dessin est toujours très bon et excelle dans ces scènes de bataille, dans ces visages que traversent la fureur et le doute, dans l’incongruité d’un joyeux lapin traversant un champ de bataille.
Derrière la bataille de Fort Alamo, le scénario nous montre les coulisses du pouvoir et le vrai rôle de chacun d’eux dans la défaite, qui servira plus tard d’électrochoc pour la « libération » du Texas et son arrivée comme nouvelle étoile sur le drapeau des États-Unis d’Amérique.
C’est un vrai western auquel nous assistons, un roman noir d’aventures où bons et méchants se confondent dans le fracas des armes et les bûchers des vanités.
Très bien colorisé, avec un sens du rythme et de la mise en scène qui en fait une sorte de péplum héroïque version Far West, le dessin est toujours juste.
Un excellent diptyque que je vous conseille de dévorer comme je l’ai fait moi-même, pour l’envers du décor de l’histoire, le souffle et la passion d’un dessin habité.
En bref
8
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