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Critique de Agence Interpol #2

par vedge le ven. 21 sept. 2012 Staff

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Ces dernières années, les bonnes séries policières viennent du froid, de Suède par exemple. Le choix du nom de famille de l’inspecteur français qui suit l’enquête, francisation du fameux inspecteur Wallander, héros récurent des romans d’Henning Mankell marque cette recherche de filiation je pense. La trame fait penser aux évènements survenus autour de la secte de l’ordre du temple solaire. Cette nouvelle enquête, inspirée de faits réels comme le veut la série, nous amène sur la trace d’une secte dont le gourou a décidé de prendre le large non vers « l’hyperborée » pour rejoindre les « ancêtres » mais de manière plus pragmatique. Il a entrainé avec lui quelques crédules illuminés, pardon, quelques disciples, dont l’un, père divorcé, a choisi de faire profiter ses enfants du voyage. Le père est français, on le suppose en Suède. Une recherche donc pour Interpol, mêlant enquêteurs suédois et français pour essayer de trouver et sauver ces enfants. Le scénario est bien construit, très calqué sur les croyances millénaristes des différentes sectes qui ont fait la une des journaux. Le dessin, dans l’esprit ligne claire, pêche parfois par quelques imprécisions. Au bout du compte, une histoire solide qui nous remet en mémoire les extrémités que peuvent atteindre les gourous véreux et les crédules en quête d’une idéologie révélatrice, dans un siècle où les religions établies ont cédé le pas aux ésotérismes de tous bords. Les gens simples ou pressés cherchent des réponses, du micro-onde religieux. Les religions monothéistes n’amènent que des questions.

En bref

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