Comme son nom ne l’indique pas cette BD parle de la première guerre mondiale, de la vie quotidienne des poilus dans les tranchés.
Quotidien morbide sous le joug d’une hiérarchie militaire qui tient les hommes par la terreur : avancer ou mourir, obéissance ou peloton d’exécution.
Et puis soudain, un miracle vient bouleverser cet enfer, ce cloaque.
Hormis les diatribes outrées dans le propos et l’illustration de dieux et diables, le récit sobre, illustré à la perfection dans des teintes d’ombres, rehaussées parfois par les rouges du sang ou du fusain d’une odalisque, nous montre comme l’a fait Tardi en son temps, toute la violence de la guerre à l’extérieur et dans l’esprit de des hommes.
Récit fort, dense, montrant deux faces d’un même monde, qui ici discours de peinture et ailleurs perd pied dans le fracas des obus et les odeurs de putréfaction.
Un réalisme touchant, au-delà de ses rares imperfections.
En bref
7
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