Dans ce tome 2 Dorian Gray retrouve et rejoint l’homme invisible.
Celui-ci a pour ambition de faire accepter les différences de bas et du haut peuple de Londres.
Dorian Gray lui, semble ne tenir qu’à son image.
Le tome est intéressant par la vision de guerre civile larvée qu’il montre entre le peuple et les nantis, et par l’évolution du personnage jusqu’au dénouement final.
L’ouvrage est dur, n’épargnant rien ni personne.
Le dessin, en écho, est sombre, la plupart du temps avec peu de couleurs, et des atmosphères dans l’esprit de Bruxelles Métropole.
Très précis, imagé, technique, explosant parfois en une double page rougeoyante, il donne au récit sa profondeur, son ancrage dans un Londres mi décrit, mi fantasmé.
Une fin de diptyque puissante et dense et une bonne illustration de ce que propose la collection 1800 qui dépoussière, réhabilite et interprète quelques œuvres majeures du XIXème siècle, la plupart du temps avec brio.
En bref
7
Qu'avez-vous pensé de cette critique ? 0 0
Laissez un commentaire
Commentaires (0)