Cela commence comme une histoire sans parole, par la découverte par un adolescent des tortures commises par son frères, dans une guerre dont la France n’a pas encore fait l’inventaire : la guerre d’Algérie.
Cela créé pour cet adolescent une dette qu’il pense acquitter en sauvant un clandestin algérien.
Mais les choses évoluent, la suspicion s’installe et leur relation a bien du mal à préserver la confiance face aux évènements.
A l’heure où tout arabe est un extrémiste en puissance, quand la France guerroie au Mali et porte le risque terroriste dans les couloirs du métro, ravivant le souvenir d’évènements passés à Saint Michel ou à Manhattan, ce livre fait le point sur les dilemmes d’un homme ordinaire, plein de bonne volonté, mais soumis aux pressions familiales et sociétales.
Le dessin propose des mises en page intéressantes : fond uniforme sur la page, sur lequel vient se poser des scénettes illustrées simplement, sans dialogue excessif, suffisamment parlantes par elles-mêmes.
Des scènes de vie où la couleur de fond donne le ton.
Seul (léger) bémol, un peu de lenteur dans la zone charnière du récit. Quelques impasses auraient donné plus de rythme, (même lent) au récit.
En bref
7
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