Revoici nos copains Boule et Bill pour une 34ème aventure et la sixième, signée Verron, aidé par les scénaristes Cric, Pierre Veys et Diego Aranega (la seconde fois pour ce dernier). Les coloristes restent inchangés également, soit Anne-Marie et Julien Ducasse. Les collectionneurs pour le détail, verront se terminer la frise sur le personnage de Caroline accompagnant nos compères. Et justement, qui se dessinera sur le 35ème album ? Les paris sont ouverts ! Pour commencer, la couverture est à mon goût très réussi, et fait déjà partie de mes préférés : le fond blanc fait ressortir la Citroën 2 CV (deux chevaux) rouge, cela donne envie de partir avec cette famille, qui est à présent un peu la nôtre, depuis le temps qu’elle fait partie intégrante du paysage de la bande dessinée. Le sigle Dargaud est à la place ingénieuse de la plaque d’immatriculation, pour au final un dessin d’ensemble de biais : la voiture et la Bd vont-elles prendre un nouveau virage ? A présent l’intérieur, la première petite surprise, c’est la page de garde qui change pour laisser place à des négatifs très touchants et tendres, une réussite d’entrée en matière. Et, celle-ci n’est pas là par hasard, vous ne retrouverez pas moins de 17 gags autour de l’univers du cinéma, eh oui, Boule et Bill sortent bien sur les écrans prochainement ! Alors pourquoi une couverture n’illustrant pas ce thème ? Ne regrettons rien, comme je l’ai écrit plus haut. On retrouve tout de même nos personnages secondaires récurrents comme la bande à Bill, le boucher, le cambrioleur, ou cette chère voisine ! Autant le dire, j’ai énormément apprécié certains gags comme « tabou » ou « un bain qui finit bien ?! » pour n’en citer que deux, et, je suis resté scotché à la première case de la page 29 par sa beauté, là, je m’y attendais pas ! Pour finir en beauté, 6 pages sur les coulisses du futur film, qui se regarde et qui se lit comme un album photo : on aime y revenir. Ce tome 34 est un cran au-dessus du précédent pour l’évènement cinématographique, et Verron prend, si cela reste encore à prouver, ses marques. Roba doit être rassuré là-haut, car il s’agit bien d’une des reprises sur la durée des plus respectueuses, fidèle et plein de tendresse par celui qui n’était qu’au début, son assistant, une bien belle marque de reconnaissance… en attendant un jour, la sienne.