La vie de cette femme est incroyable. Elle est excentrique par goût, presque par devoir, dans l’objectif de devenir et rester l’objet de tous les regards, toutes les attentions.
A la fois muse et porte flambeau, intimidante et maladroitement timide, extravertie, terriblement égoïste, elle traverse les époques sans perdre de sa prestance.
Très riche, elle a dilapidé la fortune paternelle en fêtes, palis, costumes et autres frivolités.
Pour illustrer la vie d’un personnage aussi atypique l’auteur propose des narrations croisées des personnages qui l’ont rencontrée, des illustrations pastels, alors que l’on imagine la flamboyance des apparitions de cette diva.
La reconstitution est attachante et les 80 pages filent dans le sillage de ces immenses yeux noirs qui tour à tour attirent, fascinent et finissent par incommoder.
Un personnage qui ne laisse pas indifférent sur une illustration sensible mais qui manque un peu de la folie de « La Casati ».
En bref
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