Ce second album s'ouvre rapidement là où on avait laissé Curtis, coincé dans une voiture de police avec quelques zombies lui traînant autour. Sauvé par un motard, il va plonger dans un coma qui, il faut bien le dire, arrange quelque peu notre scénariste. En effet, à son réveil dix jours plus tard, beaucoup de choses ont changé et les humains encore non infestés ont eu le temps de s'organiser. Une organisation que les auteurs nous invitent à contempler tout en accentuant la dangerosité du virus qui ne se transmet pas seulement par l'homme infecté, mais aussi par n'importe quel être vivant... Une sérieuse difficulté qui va rendre la survie quasi-impossible. Hormis la facilité du coma, qui malgré tout permet aussi au lecteur d'entrer plus rapidement dans le vif du sujet, la survie de notre espèce, l'ensemble reste assez bien construit, même si classique puisque dans la même lignée que walking dead. Au-delà de la simple menace zombie et de la lutte pour sa survie, c'est la personnalité des personnages qui va être un peu plus développée, en mettant en avant les inquiétudes, les angoisses, le malaise et les différentes réactions face à cette menace aussi foudroyante qu'inédite. Prévu en seulement quatre albums, il n'y a encore aucun élément pouvant laisser penser que ce cauchemar prendra fin. Les auteurs développent un univers à la walking dead intéressant, même si sa trop grande proximité avec cette dernière pourra en agacer ou en décevoir certains. Un bon moment qui pêche peut-être juste par son manque d'originalité.