On ressent le même choc à la vision de ces dessins que dans le premier tome.
Pages 4 et 5 par exemple, une double page en forme de triptyque où la vision idyllique centrale est contre balancée par la folie latente du héros, à gauche, et l’angoissante fureur qui émane des tueurs, indiens dans la longue case du bas.
Mais revenons à l’histoire, le groupe hétéroclite des voleurs du trésor aztèque poursuit son périple dans la jungle pour rejoindre le général espagnol Cortès à qui il doit remettre le dit trésor.
Il sont poursuivis par des indiens Otomis qui ont juré de les massacrer.
Mais, rôde aussi dans cet univers inconnu et sauvage un dieu puissant et violent qui ne veut perdre son pouvoir de sang.
Sur fond noir, les pages s’enchainent au rythme éperdu de la traque, de la douleur et du sang.
Même les espagnols dans un environnement si sauvage et déstabilisant finissent par s’entretuer.
La mort est omniprésente, même dans la vision idyllique d’un papillon ou d’une fleur.
La nature exubérante semble se nourrir d’un terreau de cadavres humains.
La folie se communique par ces images sombres, ce récit haché, et cet éloignement du héros que l’on sent augmenter.
Un diptyque maîtrisé ou la sauvagerie de la nature répond en image à la folie des hommes.
En bref
7
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