Le troisième tome de ce triptyque déçoit un peu, trop téléguidé et prévisible. Démarré sous des hospices mystérieux, magiques, avec un démon incitant à l’anthropophagie dans les catacombes et tunnels inexplorés de Paris, il se conclue sur une explication par trop rationnelle qui fait retomber l’élan engagé dans les deux premiers tomes. C’est donc un dernier tome d’explication, à la fois retour vers le passé de l’héroïne et remise en perspective de son fils. Dans le dessin, on remarque toujours cette propension de passer du rationnel au mystérieux, par la couleur d’abord, vert du diable multi générationnel qui sévit dans les sous-sols, orangé d’un crépuscule de fin de révolte et de début d’explication. Les personnages ont à la fois ces traits quotidiens et cette folie décelable qui les rendent réels et attachants. Au final 3 tomes charmeurs dont on espérait encore plus sur la conclusion.