Ce client est à la fois pathétique et attachant.
Qu’un homme pas tout jeune, pas sex symbol, plus Woody Allen que « what else ? » s’attache à une prostituée, les livres et les films nous y avait habitués.
Mais cet homme nous touche dans sa sincère abnégation, dans cet amour si pur qu’il recherche la liberté de l’autre sans lui proposer d’autres chaînes, qu’il transcende un être fade et peureux en un homme courageux, au-delà de lui-même.
Allié à ce scénario noir, mais finalement un rien optimiste, un dessin sans concession ni insouciance, mais brut, aux cadrages cinématographiques, un rien froid et distant mais terriblement adéquat, nous plonge dans une BD-film façon frères Cohen moins déjantée.
On se prend finalement à rêver que l’amour peut tout, bien que l’ouvrage refermé, on soit conscient d’avoir lu une légende urbaine.
Une BD traitée en noir sur un scénario d’aube plutôt que de crépuscule.
En bref
7
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