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Critique de Benigno, mémoires d’un guérillero du Che
par Lauriane le mer. 5 juin 2013 Staff
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Qu'est-ce qui pousse un homme à marquer l'Histoire?
Dariel Alarcon Ramirez est un jeune-homme hospitalier qui vend à qui a faim un cochon. Cet acte somme toute ordinaire provoque cependant la mise à mort de sa femme et du foetus qu'elle porte et engage alors un homme meurtri sur les sentiers de la vengeance. Dans son malheur, c'est la Révolution cubaine qu'il va croiser et, aux côtés de Camilo Cienfuegos, d'Ernesto Guevara et le non moins tristement célèbre Fidel Castro, il va combattre pour la liberté sous le surnom de Bénigno.
Ce livre insère dans la bande dessinée quelques coupures de presse d'époque et permet d'aborder au travers du destin d'un de ses derniers témoins vivants, l'histoire d'une révolution, de révolutions, partant de la lutte armée pour destituer le dictateur cubain Batista, en passant par le Congo et la Bolivie, pour finir en France où il a rencontré nos deux auteurs.
Instructif, fort documenté, ce livre est une façon très agréable de relire l'Histoire. Signalons également que Simon Géliot nous signe ici son premier roman graphique et que son trait impressionne de fluidité, de dynamisme, de force et de réalisme. Parfaitement adapté au récit proposé, on navigue entre reportage journalistique et témoignage historique.
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Lauriane
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