Avec ce troisième tome, on aborde l’histoire d’une race elfique à laquelle le lecteur lambda n’est pas habitué : les elfes blancs. Ceux-ci sont en quelque sorte les gardiens des espèces en voie de disparition de leur monde. Fall et sont père sont pisteurs et traquent l’un des derniers spécimens de dragon blanc vivant dans le monde.
On assiste encore une fois à une œuvre magnifique et maîtrisée. Toute en poésie et ésotérisme. Parsemée aussi du cynisme des elfes millénaires qui ne peuvent comprendre les humains éphémères. La quête du dragon en elle-même est presque secondaire et sert, du moins dans la première partie, de prétexte à la découverte du monde avec eux.
Comme dans les deux tomes précédents, la seconde partie « dégénère » et on se dit que, finalement, les elfes éprouvent finalement des sentiments très proches de ces humains qu’ils dédaignent pourtant. Fall est un héros particulièrement attachant et on lutte avec lui.
Les dessins sont toujours dans la même veine que ceux des premiers tomes. Une ligne assez nette, moderne, et des plans larges et des vues éloignées de paysages fantasmagoriques qui font rêver le lecteur.
En bref, un troisième tome qui tient toutes les promesses lancées par le premier puis le second et qui, si c’était possible, relève même la barre d’un cran !
En bref
Un troisième tome qui tient toutes les promesses lancées par le premier puis le second et qui, si c’était possible, relève même la barre d’un cran !
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