C’est un conte triste que nous propose Boiscommun, qui mêle fantastique et sentiments humains.
Fantastique dans l’image de la bougie qui protège de sa flamme la vie d’une famille, tout en n’étant pas éternelle.
C’est son extinction qui rend son humanité au récit, par la difficile solitude d’un enfant abandonné, qui ne sait comment rejoindre ceux qu’il aime.
Le dessin mêle la douceur des traits à la puissance évocatrice de terreur des phénomènes étranges se déroulant dans un château par le pouvoir conjugué de l’enfant perdu et de sa flamme.
Les couleurs pastel prennent alors elles même un caractère inquiétant.
Ce récit est comme l’enfant dont il raconte l’histoire, à cheval entre deux mondes.
Magnifiquement illustré et poignant de la douleur enfantine de la perte, c’est une évocation en parabole réussie.
En bref
7
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