Entre flashbacks d’enfance et images du présent nous continuons à découvrir qui était Isabel Mendoza avant d’être Najah Cruz et d’où lui vient cette dureté impitoyable et cette facilité à tuer en cas de nécessité. L’histoire est très rapide, trash parfois, avec des onomatopées écrites, des « BANG » de détonation, qui loin de paraître incongru ajoutent le bruit à la fureur et renforce le sentiment de mouvement. Le dessin est précis, détaillé, sans concession, montrant la violence à l’état brut. Cette spin-off poursuit donc sa route sanglante à la découverte de son héroïne principale, en variant les scénarios et les époques, sur un dessin efficace, privilégiant le rythme du récit.