Après le récit de ses souvenirs de petite fille juive fuyant la Hongrie et les persécutions, Miriam Kartin, femme et mère, nous raconte, en assumant sa mauvaise foi, ses réactions à la nouvelle que son fils veut (re)prendre la nationalité Hongroise et vivre à Berlin.
Ce livre décrit les étapes d’une vergangenheit bewältigun, soit une confrontation au passé, dans la douleur et quelques manifestations psychosomatiques, mais aussi dans une bonne humeur communicative.
Les dessins sont étonnants.
De l’esquisse de type brouillon au travail très fouillé de reproduction de scènes de film ou de pièces mécaniques d’avion, on passe d’un espace illustratif à l’autre dans une continuité narrative ininterrompue mais sans la lassitude que peut donner ce type d’introspection.
Ces différences, autant dans le dessin que la mise en page aèrent et rythment le récit, lui donnant la forme d’un journal intime avec textes et collages en trompe l’œil.
Un récit attachant ou l’auteur nous donne à voir ses fêlures pour mieux les dépasser.
En bref
7
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