Avec ce premier tome d’un diptyque prometteur, Berthet et Dargaud initient une nouvelle collection nommée « Ligne Noire » dont il réalisera les dessins de tous les récits.
Si on se base sur cet opus, il s’agit de récits très noirs où le dessin fluide, simple et élégant de Berthet agit en contrepoint à la violence et au sentiment de malaise véhiculés par le récit.
Périco nous raconte l’histoire d’un jeune homme dans le Cuba d’avant Castro qui, en rendant service à son frère, se trouve embarqué dans une histoire qui le dépasse.
Fuyant son île avec une pin-up années 50 comme seul Berthet sait les représenter et les magnifier, il se retrouve poursuivi par la mafia et mené par le bout du nez par cette femme forte.
L’intrigue est posée, vivement le prochain tome (sortie prévue en septembre 2014) pour en connaître le dénouement.
Si l’ensemble des ouvrages ont cette qualité narrative c’est une excellente perspective qui s’ouvre pour cette nouvelle collection.
En bref
Un récit noir illustré de manière précise et élégante et un démarrage sur les chapeaux de roues pour la collection Ligne Noire
8
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