Récit dramatique, Lune l’envers nous décrit les affres de la « non création » d’un auteur de BD outrancier et profondément égoïste.
Le dessin strie de lignes noires les personnages et les décors, les paysages pluvieux, et procure un sentiment de spleen que n’ôte pas la couleur.
Dans un entrelacs temporel où futur et présent se rencontrent, homme et femmes sont devenus objets inconscients du travail qu’ils produisent et consomment ; la création littéraire et BD est une production de masse, crachée par une machine.
On est un peu à l’envers en effet, à la sortie de l’ouvrage, avec un sentiment de malaise, certainement voulu, mais il est difficile selon moi d’expliciter où veut en définitive nous amener l’auteur.
En bref
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