Moby Dick est une œuvre que j’aime beaucoup et 2 émissions récentes à la télévision (une adaptation du roman et un reportage sur ARTE sur la grande époque des baleiniers) m’ont donné envie de relire 2 adaptations que j’ai en BD. L’une des 2 est celle de Deprez et Rouaud. Ai-je vraiment besoin de résumer l’histoire originale : l’histoire est racontée par Ismaël qui veut s’engager sur un baleinier. Ismaël va d’abord rencontrer le harponneur Queequeg qui devient son ami. Ils s’engagent ensemble sur le Péquod dont le commandement est assuré par le capitaine Achab. Le voyage doit durer 3 ou 4 ans, le temps de remplir les tonneaux vides embarqués dans les cales d’huile de baleine. Mais Achab a une obsession : se venger du gigantesque cachalot blanc Moby Dick qui lui a arraché une jambe et détruit son précédent bateau en le laissant seul survivant du désastre. Il va entrainer le Péquod à sa perte dans sa quête folle. Ismaël sera le seul survivant grâce au cercueil fabriqué pour Queequeg. Le dessin de Deprez peut surprendre au 1e coup d’œil, mais le côté un peu flou des images convient très bien à cette histoire de mer et de folie. Le grand cachalot blanc est plus suggéré que vraiment dessiné et cela permet de rêver en partie cette histoire mondialement connue. L’adaptation écrite par Rouaud respecte le roman original plus comme un hommage que comme une adaptation littérale. Pour ceux qui veulent découvrir ce monument de la littérature, cette BD est une bonne approche.