Ce tome est le premier volet de l’adaptation BD de « la fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette ».
Le scénario, brillant, fait se télescoper une enquête du journal Millenium sur la prostitution suédoise et l’enfance de Lisbeth Salander.
On comprend mieux l’être méfiant, violent et misanthrope qu’elle est devenue à la lueur de ces faits bouleversants.
Le découpage et la scénarisation sont toujours excellents, par contre le nouveau dessinateur, proposant des illustrations plus réalistes, presque journalistiques, n’arrive pas à créer une atmosphère propre et aussi cohérente que dans les deux premiers tomes.
On note aussi quelques imperfections dans des perspectives ou des visages.
Un récit toujours prenant et bien adapté donc, avec un dessin à parfaire pour mieux coller à l’univers et à l’ambiance du roman.
En bref
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