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Critique de La guerre des amants #2

par vedge le sam. 12 avril 2014 Staff

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Deux étudiants en art, l’une russe communiste convaincue et l’autre américain utopiste hésitant se sont rencontrés en Russie et suivis en Allemagne, dans un centre d’art qui se veut le creuset d’un renouveau humain, au moment de la montée du nazisme, le Bauhaus. Ce sont les tribulations de ces deux cœurs joints que la raison sépare qui nous sont contés, sur un dessin classique, qui ouvre chaque tome sur une mise en scène baroque, et apporte aux personnages une fraicheur, une douceur, une innocence, que démentent parfois leur vécu. Les ambiances de l’Allemagne d’avant-guerre (la deuxième) sont bien rendues, oscillant entre loufoquerie d’une minorité d’artistes et le rude quotidien de famine de la population, dans des villes vidées par les matraques et les slogans déjà racistes. Moi qui suis plus scientifique et cartésien qu’artiste, je trouve cette utopie de l’art comme moyen d’éducation et d’élévation de l’humanité touchante et attirante, même dans ses adaptions aux réalités économiques. Un moment d’histoire et de passion à vivre en BD.

En bref

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