Vertiges de Quito se présente comme une peinture du quotidien de Didier Tronchet durant 3 ans qu’il a passé en Équateur et alentours. On y sent à la fois sa tendresse et son étonnement pour les gens et les lieux, un peu de détachement qui permet la perspective et surtout la joie de vivre qui semble irradier tous les êtres humains rencontrés. Là où nous européens on se laisse figer ou submerger par de petites peurs, les grandes craintes semblent transfigurer ces peuples. En guise de conclusion l’auteur a cette remarque terrifiante que plus le sous-sol est gorgé de richesses, plus la vie des peuples et de l’environnement est précaire, appelé à la misère et la destruction, des mines d’argent exploitées par les conquistadors au lithium du désert blanc en passant par le pétrole de la forêt amazonienne.