En bref : Elle court, elle court, la maladie d’amour…
Trois ans après le premier tome, l’épidémie a pris de l’ampleur et changé la vie des gens.
Plus de mixité dans les transports, défiance, isolement, interdiction de voir toute œuvre d’art ou de cinéma équivoque, de participer à des évènements festifs où de promiscuité entre les personnes.
C’est dans cette atmosphère que Kirian et Olga, cobayes malgré eux, vont se trouver séparés, « désamorostasiés »
Il s’agit là d’une peinture intéressante des dérives envisageables de la société où tous les membres, pour reprendre une image parlant de l’ouvrage, sont sur un toboggan, certains les yeux bandés, effrayés et passifs, d’autres les yeux ouverts profitant de la descente.
Le dessin en niveaux de gris possède toujours la même douceur pour illustrer avec brio cette fable sociétale.
Une réussite pour les deux tomes.
En bref
7
Qu'avez-vous pensé de cette critique ? 0 0
Laissez un commentaire
Commentaires (0)