6

Critique de Victor & Clint #1

par Lauriane le dim. 17 mai 2015 Staff

Rédiger une critique
C’est fou ce qu’un simple accessoire peut avoir comme incidence sur l’imagination. Arborant son chapeau, Victor devient Clint – mais « pas comme cette fillette d’Eatswood » -cowboy qui s’adjoint la compagnie d’Albert cowdog tout aussi malhabile que lui au tir, défie le vieux Brown au poker, doit reprendre son fidèle destrier Colonel Banjo aux frères Ringo et atténuer les foudres de la Lady… Fuir le quotidien et s’évader dans son imagination pour se sentir aventureux fougueux, courageux ou simplement le grimer pour en faire le théâtre de sa vie, c‘est ce que Victor ne manque pas de faire dès qu’il enfile son chapeau. Mais dès qu’il le retire, toute la réalité reprend ses droits : il passe ses journées à jouer avec son chien, s’est fait piquer son vélo par les frères Ringo, passe du temps avec le presque centenaire du village, son confident, son mentor et son partenaire de poker et tente d’éviter les remontrances de sa maman quand il a quelques dégâts à son actif. Marion Duclos réussit à imbriquer deux récits parallèles, aux trames narratives très proches, tellement qu’elles semblent empruntées à deux mondes parallèles : l’un réel, l’autre fantasmé qui permet à Victor de fuir brimades et quotidien morose dans lequel il n’est qu’un triste héro. J’apprécie le rythme du récit, sa cohérence, sa fluidité et l’astuce du chapeau pour glisser dans l’imaginaire du jeune Victor.

En bref

6
Lauriane Suivre Lauriane Toutes ses critiques (512)
Boutique en ligne
15,75€
Boutique en ligne
15,75€
Boutique en ligne
15,75€
Boutique en ligne
15,75€
Laissez un commentaire
Commentaires (0)