Didier Tronchet adapte le roman « Dans la montagne d’argent » d’Anne Sibran avec une colorisation douce bien en contraste avec la vie dure des habitants des plateaux boliviens dont le seul choix est soit d’aller crever à petit feu ou dans une explosion à la mine d’argent de Ptosi, soit de gratter la terre pour récolter de maigres récoltes. Sur fond de mélange entre le catholicisme et anciennes croyances, les offrandes au diable de la mine ne sont pas toujours suffisantes pour éviter les accidents.
Le héros est un jeune garçon, puis homme, qui a le don de faire pleuvoir. Il voit les évènements, mais ne peut agir dessus… sinon en libérant le diable de la mine !!
Le résultat de cette adaptation est un album à la connotation douce-amère… Douce pace que les personnages le sont la plupart du temps et amère comme la vie difficile des mineurs et de leurs familles.
A noter que les dialogues dans les bulles sont en espagnol mais ils sont faciles à comprendre (et je ne suis pas hispanophone).
En bref
8
ginevra
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