Le titre est un jeu de mot entre la lutte des soldats russes face à l’attaque de Leningrad en 1942 par les troupes allemandes et la symphonie n°7 en ut majeur dite Leningrad du compositeur Dimitri Chostakovitch.
C’est le récit d’un défi fou de Staline à Hitler ayant pour enjeu la création de cette symphonie dans une ville encerclée et par des musiciens à la limite de l’inanition.
La bande dessinée et la musique classique se rencontrent rarement dans un contexte aussi dur et violent. Mais les auteurs ont réussi le prodige de donner de l’humanité à cette folie à travers des personnages animaliers particulièrement expressifs et touchants comme Irina, la hautboïste, ou Nikodim, le soldat musicien qui a apporté la partition au péril de sa vie… et aussi les généraux incrédules qui pensent que ce concert est un gaspillage inutile.
J’avoue que j’ai souvent du mal avec la musique de Chostakovitch, mais quand elle est aussi brillamment présentée, je ne peux que l’aimer… et j’espère que vous l’aimerez aussi.
En bref
8
ginevra
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