En deux tomes, cette mini-série nous conte le parcours d’une mère d’un soldat Russe disparu, prisonnier supposé des tchétchènes, et qui part, laissant tout, pour le faire libérer.
Sorte de Don Quichotte en jupon, elle trace sa route d’espoirs en désillusions, sans perdre ni son humour, ni sa passion communicative.
Une comédie dramatique, qui montre les dommages que cette guerre a causés au pays et à ses habitants.
Les illustrations apportent une dimension poétique à un récit qui ne serait sinon que dure et amère la réalité.
Nul n’est ou noir où tout blanc.
Chacun essaie de survivre en s’accrochant au peu de conviction qu’il lui reste.
Sous cette violence crasse transparait finalement un peu d’optimisme ; De la simplicité du combat d’une mère, surgit un vent de révolte.
Comme si les mères avaient réellement le pouvoir de sauver leurs enfants, d’eux-mêmes, de la guerre, de l’oubli.
En bref
7
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