En bref : reprise et poursuite réussie de la série Dunk Cet ouvrage permet de constater à quel point la présentation d’un ouvrage a un effet important pour le lecteur. Le circuit Mandelberg, jusqu’à la page 58 il me semble (je n’ai pas l’original sous la main) reprend les planches du tome 1 de Dunk. Les auteurs ont rajouté des entêtes de chapitres, au travers d’une page intercalaire, comprenant un extrait du roman « Dunk » de Denis Robert. La couverture, plus épurée, le format de l’ouvrage, ces séparations de chapitre, tout concours à améliorer la BD, qui, pourtant, sur les premières pages n’a pas changé. Le scénario reste excellent, je vous renvoie à ma critique de 2013 : http://www.bd-sanctuary.com/fiche_serie_critique.php?id=35756&type=staff_volumes&id_critique=1933. La deuxième partie et la qualité d’édition de la BD ont largement gommé les erreurs reprochées au dessin. C’est donc un excellent thriller d’anticipation que nous avons là, et qui est à recommander, avant que la réalité ne rattrape la fiction. Un récit sur l’éternité de l’esprit pour transcender les limitations du corps. L’inné non comme patrimoine génétique mais comme transmission « numérique » de mémoire et de savoir. Effrayant et étrangement attirant.