Ce roman dessiné de 190 pages se parcours sans ennui, à la vitesse tranquille d’un fleuve qui remonterait son cours, de l’aval vers l’amont pour retourner à la source, aux origines.
L’auteure, se basant sur ses propres origines métissées, nous convie à la recherche des racines qui font de chacun ce qu’il est, un peu d’ici, un peu d’ailleurs.
Le dessin noir et blanc est subtil et épuré, parfois un rien trop dans les visages, mais qu’importe.
A l’aise dans la représentation d’univers chimériques, il propose aussi des vues superbes sur la double page 172 et 173, par exemple, avec une économie de moyens pour un ressenti et un effet pourtant maximisés.
Une belle histoire de filiation, de sentiments et d’invisible, d’interculturalité, de quête incessante de soi, pour trouver son unicité avant de pouvoir se projeter deux et pluriel.
En bref
7
Qu'avez-vous pensé de cette critique ? 0 0
Laissez un commentaire
Commentaires (0)