75 ans et pas une ride.
Créés en 1941 par Maurice Cuvillier, comme une critique déguisée de l’envahisseur allemand affamant, comme les compères, les pauvres français, Sylvain et Sylvette ont réussi à faire passer de bons moments et de bons sentiments, l’amour de la nature et des animaux par exemple, à de multiples générations.
On les retrouve donc avec plaisir, pour un tournage qui permet de mettre à l’honneur l’ouvrage moyenâgeux « le romande de Renard »
Avec Sylvain et Sylvette, on retrouve un microcosme, un univers d’enfance ou les bons sentiments l’emporte sur la roublardise et la mesquinerie ; un monde que le cinéma et les téléphones mobiles effleurent à peine.
Un monde doudou, où tout est encore possible, dans une société à la Saint François d’Assise où les humains dialoguent avec les animaux et où chacun se mange sans animosité, sans végétarien ni végétalien, sans politique non plus.
Sylvette, Sylvain et leurs compères sont un mirage auquel nous, assoiffés dans nos déserts, rêvons de croire, ne serait-ce que le temps d’une BD. Alors merci pour ces 62 tomes.
En bref
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