À part l'ultime fin, l'album respecte parfaitement le roman… mais peut-être aurait-il dû s'en détacher un peu plus, car le thème abordé n'a plus la même originalité qu'à l'époque de Stefan Wul. Mais cela reste une efficace histoire, apparemment d'espionnage, avec un couple glamour au possible… jusqu'à la presque fin. En lisant l'album, je me suis demandé si Philip K Dick ne s'était pas inspiré du roman de Stefan Wul, paru en 1959, pour sa nouvelle "souvenirs à vendre", parue en 1966, devenue en film "Total Recall". Dans le dossier final, les auteurs expliquent la genèse de l'album, les choix qu'ils ont fait et en particulier les influences ou clins d'œil à diverses œuvres graphiques (BD, animes, films…) de SF ou autres. J'ai honte car j'en ai loupé la plupart… Il va falloir que je relise l'album. La seule référence immédiate que j'ai vue est celle de la couverture avec cette tête en pelure d'orange directement inspirée de Maurits Cornelius Escher (http://www.mcescher.com/gallery/recognition-success/rind/). Les couleurs parfois violentes conviennent bien aux parties correspondantes du récit. Pour le reste, les personnages sont assez attirants pour que l'on ait envie de les accompagner jusqu'à la fin, malgré le côté abracadabrant de leurs aventures très "jamesbondiennes".