Difficile de ne pas se sentir visé personnellement à la lecture de cet ouvrage.
En tout homme, il y a un réac qui sommeille.
Entre le mieux avant, la technologie c’est l’avilissement des masses, l’éducation nivelle par le bas, l’hétéro c’est ce qu’il vous faut, l’auteur brosse nos petits griefs quotidiens en outrant suffisamment le trait pour osciller entre premier et second degré.
Le dessin humoristique, simple et efficace, n’est que prétexte au texte.
C’est à lire comme un miroir parlant un rien déformé qui renvoie une partie de nous-même.
Je finis par une citation page 73 : à la radio on entend « moi j’ai encore envie de rêver à un monde sans inégalités ! »
Réponse du réac dans sa cuisine : « Ben, ça existe déjà, ça s’appelle la mort. »
En bref
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