Charles Darwin poursuit, dans ce deuxième tome, son voyage autour du monde allant de surprise en surprise concernant la faune et la flore qu’il rencontre. C’est la découverte de fossiles dans les montagnes et son explication de la lente création d’un atoll de corail, qui le fond venir à émettre une théorie concernant l’évolution lente des reliefs. En ce temps-là, un Pasteur faisant référence, aurait évaluer l’âge de la terre à partir de la Bible, depuis la création d’Adam et Eve, en additionnant les durées de vie de leur descendance à 4000 ans environ. Mais force est de constater pour Darwin, par l’observation attentive, qu’il faut plutôt des millions d’années et des évènements géologiques majeurs (non pas un unique déluge) pour arriver au monde tel qu’il le connait. Darwin se destinait à être Pasteur, mais des évènements personnels tragiques et ses recherches, l’amènent à douter de l’existence ou du moins des dessins de Dieu. De là à publier sa théorie et porter ses doutes personnels à l’attention de tous, il y a un pas ; il faudra l’insistance de ses amis pour le convaincre. L’histoire est racontée en termes simples. On participe un peu à la collecte et aux questionnement de Darwin. Le dessin décrit très bien les différences de reliefs, de faune et de flore, selon les endroits parcourus. Il sait aussi assurément montrer la réaction des hommes face à une si terrible prise de conscience. Une BD qui, en deux tomes, a su aller à l’essentiel, pour nous faire participer au cheminement de Darwin et à ses conclusions. Un ouvrage anti créationnisme réussi, sur la forme et le fond.