Superbe récit de douceur et de délicatesse, de petits mots distillés, comme un baume que l’on poserait sur les grandes plaies de notre monde, son indifférence en particulier.
Monsieur Vincent parcours le vie avec justesse, joie et humilité.
C’est d’autant plus compliqué quand les différences entre extrême pauvreté et extrême richesse saute au visage et au cœur.
Loin d’un cours ou d’une adoration, Dufaux propose un conte sous forme de récit policier, pour mieux cerner l’homme en son époque et en son lieu.
Le dessin rend bien le Paris du XVIIe siècle, et passe des ors à la boue avec justesse du trait et des décors.
Un beau récit au propre et au figuré.
Une respiration nécessaire dans notre vie.
Une forme de prière œcuménique dessinée.
En bref
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