Ce deuxième tome clos le diptyque et ce n’est pas sas émotion que l’on accompagne cette maîtresse femme, érudite, acariâtre et dure au mal, jusqu’à la fin, à travers le récit et les yeux de sa gouvernante. Cette dernière nous aura fait partager un peu de l’intimité et de la réalité d’un être aux mille facettes. Le dessin alterne, toujours en inversé, le récit contemporain en noir et blanc et les souvenirs d’enfance et de voyages en couleur. A l’image du personnage , un dessin non consensuel, ose le trait abrupt mais sait, par la couleur ou l’atmosphère, adoucir le propos. Une vrai réussite qui donne envoi de connaître l’œuvre écrite de la plus grande exploratrice du XXème siècle.