Cette adaptation BD du roman éponyme est surtout intéressante par la qualité des dessins colorisés à l’aquarelle de J.C Chauzy.
Ils rendent très bien l’oppression que l’on ressent à la lecture.
La mise en scène focalise d’abord en gros plan, sur un jardin que l’on suppose calme, d’une petite maison de campagne, que l’on imagine au milieu d’un champ ou d’un verger.
Puis, vient la double page 36-37, et on plonge dans la tristesse d’une zone sinistre, avec cette maison coincée entre deux garages et entourée d’herbes brulées, et d’un ruisseau nauséabond.
Alors l’histoire bascule elle aussi vers le sordide et l’on sait que le malheur est au bout pour tous les participants.
Quand on referme la BD, ce sentiment d’angoisse et de gâchis perdure et l’on se sent assez mal.
Une adaptation réussie mais dont il est difficile de se réjouir malgré la qualité des dessins et de l’adaptation du scénario.
En bref
6
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