Cette BD est une autodérision, faute de mieux sans doute, de l’auteur, qui comme bien d’autres hommes dont je fais partie, a eu 50 ans et fait le constat du début de la fin.
Déliquescence du corps difficile à assumer, qui se double chez lui du besoin, toujours existant, de plaire à de jeunes éphèbes de type Rahan ou M’Pokora.
On rit, parfois jaune, à ses malheurs, qui sont quelquefois proches des nôtres.
Humour grinçant, règlements de comptes avec lui-même, Pochep ne ménage pas sa peine pour accepter, tenter de dédramatiser, mais finalement difficilement accepter, le temps qui passe et qui change les êtres, au-dedans et au dehors.
Hétérosexuels ou homosexuels, tous les quinquas retrouvent une part d’eux-mêmes et de leur mauvaise foi à leur égard.
En bref
6
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