On avait laissé Lady S à la fin du dernier tome, sur son choix, suite au décès provoqué de son père, d’aider la CIA. On la retrouve à Paris, pour essayer, profitant d’une dette passée du diplomate en poste à Paris, d’obtenir le retour de son ONG dans un pays d’Afrique. Ils en ont été chassés suite à leur dénonciation d’exactions sordides commises sur place par des militaires associés au pouvoir en place. Pour aider à l’arrestation d’un chef de guerre sanguinaire, Lady S est capable d’aller loin, y compris en aidant la CIA. Mais il est compliqué de faire la part des choses entre amis et ennemis. Mené rondement, ce tome au dessin parfaitement maîtrisé et efficace nous fait louvoyer dans les arcanes de la politique économique qui fait fi des droits légaux, humains et du citoyen. En mélangeant politique et fiction, et en adoptant un rythme soutenu cette série continue à capter toute l’attention du lecteur. Simple mais efficace.