Il y a dans la série Médicis, la permanence de ces grandes familles qui façonnent le monde et pensent que ce tout est la propriété de quelques-uns. Nouveau dessinateur pour ce tome 4, et si j’aime cette vision bleuté de Florence, je trouve le style moins rigoureux, moins romain, moins exigeant que les tomes précédents. Pour l’histoire qui se joue, la consanguinité amène aux mêmes errements à Florence comme ailleurs. Un nom de suffit plus à maintenir un empire, un royaume ou un simple duché. La politique déjà, fait d’un être simple un élu ou un faire-valoir. Mais l’intelligence, la ruse, la vision politique, comme Machiavel, enfant de Florence l’a théorisé avant lui, peut faire d’un homme un personnage historique ; Raviver le prénom pour se faire un nom. Ce tome 4 décrit le destin sombre d’un jeune homme devenu homme d’état, par nécessité, du fait du nom de Médicis qu’il porte ; Ce faisant, il en accepte toutes les contraintes dont les assassinats ne sont qu’une part. Cette série historique nous ouvre l’envers du décor, comme si nous feuilletions les journaux intimes, de Côme l’ancien à Côme le jeune, sans rien cacher de leurs turpitudes et leurs égarements.